Workshop Phonurgia 2017 (Arles, France)
Nb maximum de particiapnts : 6
Durée : 5 jours (35h)
Dates : 16-20 mai 2017
http://www.phonurgia.org/presse_textes.htm
ZEPHYR: Arles, un printemps sans vent. L’air est dense, il reste dans le sol, tourne dans les ventilations, s’engouffre dans les souterrains et emprunte les voies d’eau. Fuite, élévation, stagnation, circulation.
Avec : Diane Barbé, Laurence Cuny, Hugo Fauquert et Christophe Ratier © Atelier PHONURGIA, mai 2017, direction Félix BLUME
// Public
Ce nouveau stage s’adresse à tous ceux qui, professionnellement ou non, pratiquent le son comme moyen d’expression – en lien ou non avec l’image – et souhaitent utiliser les techniques de capture du son de manière créative. N.B. Il s’adresse aux résidents de France et d’ailleurs, à l’exclusion des ressortissants de la communauté française de Belgique, auxquels une autre session à Bruxelles est dédiée par l’ACSR..
// Pré requis :
Avoir entamé un travail personnel avec le son. Avoir déjà enregistré des sons avec un enregistreur (de n’importe quel type). Avoir déjà utilisé un logiciel de montage (son ou image). Envoyer une candidature avec lettre de motivation (10 lignes minimum) et matériel connu/possédé (si c’est le cas).
// Enjeux :
L’objectif de ce stage est de répondre à la demande de plus en plus pressante de la part de compositeurs, réalisateurs, auteurs, vidéastes, anthropologues, et chercheurs en sciences sociales de s’approprier les techniques et la culture sonore du “Field Recording” (enregistrements de terrain)
// Contenu :
Durant 5 jours intensifs, mêlant repérages et prises de son sur le terrain, montage, agencement de séquences, et mixage, le stage proposera d’aborder le paysage sonore à l’aune des pratiques et des recherches les plus actuelles. Il envisagera le son comme matière à sculpter, apte à décrire un espace, un lieu, une personne, une idée, un voyage physique ou mental… Il invitera à s’éloigner du réalisme (si la réalité existe) pour traduire en son une expérience ou une sensation. A repenser le point d’écoute et le point de vue. À s’attarder sur la valeur temporelle du son, offrant la possibilité d’une construction, d’une narration ou d’une progression. A donner des pistes à l’auditeur afin qu’il puisse bâtir mentalement sa propre histoire, en lui laissant le plaisir de l’interpréter. A s’exprimer avec éloquence et précision, tout en s’éloignant des mots, cherchant dans chaque son sa part d’information, de mémoire, de rêve, de prise de position ou de signification politique. A aborder l’écoute comme support d’observation et de connaissance sensible, à travers un travail collectif qui aura Arles pour cadre : ses monuments, ses jardins, ses rues et espaces publics, en explorant un site, un concept, ou une thématique… à définir ensemble.
// Déroulé :
Durant les 5 jours seront abordés et mis en pratique :– l’écoute in situ
– l’écoute de plusieurs pièces et références sonores
– la définition d’un projet sonore collectif
– la prise de son avec ses différentes techniques, comme pilier du travail sonore
– le montage son et la construction sonore
– le mixage et la réalisation finale d’un travail sonore collectif réunissant des contributions individuelles.
// Contenu détaillé :
Présentation des participants, de l’atelier, des attentes de chacun…
Techniques de prise de son et microphones : mono/stéréo, binaural, stéréo XY, stéréo AB Ortf, stéréo MS, stéréo AB Omnidirectionnel, surround double-MS.
Exercices : enregistrements des mêmes sons avec différents micros (ambiance fixe, suivi d’une action, gros plan sonore et plan lointain) puis écoute comparative des différentes configurations.
Notions de paysage sonore, écoute d’exemples et de pièces sonores, définition et contre-définition, limite du terme.
Notions de “mapping sonore”. Références : Raymond Murray Schafer, Pierre SChaeffer, Pierre Henry, Luc Ferrari, Chris Watson, Barry Truax, Andréas Bick, Joaquin Cofreces, Yannick Dauby, Nicolas Perret, Walther Ruttmann, etc
Exercice commun de création sonore (tout au long des 5 jours) :
– faire la connaissance d’un espace, chercher ensemble à penser le discours.
– définir une liste d’éléments et penser quand les enregistrer et comment.
– étudier comment “fictionnaliser” certains éléments du réel, comment retranscrire au mieux une “sensation sonore”
– prise de son (en groupe) et écoute commune
– choix des sons à utiliser
– construction (en groupe) de séquences autonomes
– structuration de la pièce sonore, confrontation avec l’idée de départ
– mixage final
– export et finalisation, mise en ligne, séance d’écoute en public et échange avec le public présent.
Information et inscriptions : 06 09 64 65 39
info(at)phonurgia.org